L’organisme qui veille à la mise en oeuvre du RGPD durcit ses règles en matière de traçage publicitaire, suite à la réception de plaintes individuelles et collectives.
Tantôt chassé, tantôt loué, le traceur de publicités vit au rythme des décisions contradictoires des navigateurs web qui les font proliférer. Google le premier a annoncé début juin que le fonctionnement des bloqueurs de publicités sera soumis à un contrôle plus draconien, donnant ainsi la possibilité à Google de reprendre la main sur les contenus publicitaires. Un mois plus tôt, le Wall Street Journal annonçait pourtant que la firme se préparait à mettre sur le marché de nouveaux outils de confidentialité pour limiter les cookies. Quel paradoxe quand on sait que l’essentiel des revenus du géant de Mountain View vient de la publicité (32,6 milliards de dollars).
A leur tour, Mozilla puis Microsoft, via la nouvelle version de Edge, ont annoncé la mise en place de nouveaux réglages pour réguler le traçage marketing. L’entrée en vigueur du RGPD n’est certainement pas sans rapport avec ces nouvelles mesures prises par les géants du net. En janvier dernier, Google écopait en effet d’une amende de 50 millions d’euros infligée par la CNIL pour violation du RGPD. Était entre autres pointée du doigt « l’absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicité ».
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