Depuis maintenant plusieurs années, l’Arabie saoudite tente un développement touristique maîtrisé : décors somptueux, culture riche, dépaysement total… De 2018 à 2019, le secteur a connu une augmentation de 14% au sein du royaume.
Exploiter ce cadre va devenir la priorité de beaucoup d’agences dans les prochaines années. The Red Sea Development Company, société de développement et de gestion de l’environnement, prend de l’avance avec un projet liant nature et lieu paradisiaque.
Créer une destination idyllique, tout en prenant en compte le développement durable… Tel est le projet de Red Sea Development Company (TRSDC) qui devrait voir le jour fin 2023. Il se présente comme le plus ambitieux de toute la partie ouest de l’Arabie saoudite, après plus de 5 ans de conception, Le Red Sea Project représente le futur du tourisme écologique et naturel. Il forme même l’un des plus grands espoirs du plan “Saudi Arabia’s Vision 2030 ” mis en place en 2016 par le gouvernement saoudien afin de diversifier l’économie du pays.
Le tourisme devient le point clef du Saudi Arabia’s vision 2030 et TRSDC tente de créer une industrie des loisirs sans équivalent dans l’archipel. La beauté du paysage et la nature environnante intacte font de l’Arabie Saoudite une réelle zone à valoriser. Le Red Sea Project pourrait apporter des bénéfices sociaux, économiques et environnementaux pendant plusieurs générations. Comme l’explique Tracy Lanza, group head de TRSDC : « Le tourisme régénérateur est au cœur des travaux de la compagnie. Nous avons rapidement compris que la nature est l’atout numéro 1 de cette destination ».
Un lieu inédit
Une fois terminé, le Red Sea Project s’étendra sur 28 000 m2 de cote à l’ouest de l’Arabie Saoudite et sera constitué d’un archipel de 90 îles comprenant entre autres : 16 hôtels, 3 000 chambres réparties sur 5 îles, 50 volcans endormis… Ce coin inconnu du monde offrira une gamme d’expériences pour tous les types de voyageurs.
Les clients pourront faire de la randonnée à travers de magnifiques canyons, nager dans des eaux turquoise surplombant certains des coraux les plus époustouflants et florissants du monde. Avec des épaves récemment découvertes à explorer, c’est un vrai paradis pour les plongeurs. La destination dispose également d’une forte offre d’hospitalité, de loisirs, d’une gamme de restaurants de haute qualité, d’installations de vente au détail, de marinas et de spas de luxe.
Des travaux d’habilitation sont également en cours. La première phase devrait être achevée d’ici la fin de 2023. La pépinière paysagère de 100 hectares, qui fournira plus de 15 millions de plantes pour la destination, est désormais pleinement opérationnelle. Il y a plus de 7 000 travailleurs actuellement sur place et 80 km de nouvelles routes sont maintenant terminées.
Plus qu’un lieu choisi au hasard, le projet autour de la mer rouge disposera de son propre aéroport afin d’accueillir les touristes dans les meilleures conditions. La destination est stratégiquement située à 500 km au nord de Djeddah, au carrefour de l’Europe, de l’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient. La zone de chalandise s’élève à près 250 millions de personnes en seulement trois heures de vol et 80% de la population mondiale en huit heures.
La nature au centre de tout
Tracy Lanza est consciente de la place qu’a prise l’écologie dans le monde actuel. Elle détaille : « Les considérations environnementales influencent chaque décision que nous prenons vis-à-vis de notre projet. Nous sommes parfaitement conscients de notre responsabilité dans la protection de l’environnement et nous avons établi de réelles mesures depuis le début de la conception du projet ».
The Red Sea Development Company travaille avec le King Abdullah University for Science and Technology (KAUST) afin de déterminer les profits environnementaux et les gains que pourraient apporter ce projet. L’agence prévoit, d’ici 2040, une augmentation de 30% dans la conservation de la biodiversité comme de la nature environnante. Afin de respecter au maximum les archipels et afin de laisser la nature intacte, seulement 9 îles des 90 seront aménagées comme « zone de conversion ». Le reste des archipels, soit 99% des 28 000 km2 de côte, seront exclusivement réservés au slow tourisme.
En termes d’électricité, la compagnie innove encore annonce Tracy Lanza : « Nous avons également créé la plus grande installation de stockage de batteries au monde à 1000 MWh, pour permettre à l’ensemble du site d’être alimenté à 100% par de l’énergie renouvelable 24 heures sur 24 ». Tous ces efforts ont d’ailleurs conduit la TRSDC à recevoir le prix ISO de la norme de gestion environnementale.
Cette certification, obtenue au milieu de l’année 2021, représente un gage de sécurité quant à l’implication de la compagnie dans la protection de l’environnement. Ce label pour cette réalisation remarquable démontre notre conception d’un tourisme responsable pour ouvrir la voie au développement de cette destination révolutionnaire » déclare John Pagano, PDG de TRSDC.
Sujet par Maxime Moinard