Le tourisme spirituel n’a jamais connu autant d’adeptes. Et pour se développer et se renouveler, l’apport des nouvelles technologies se fait de plus en plus nécessaire.
La France, avec son patrimoine religieux et culturel riche, est l’une des destinations les plus prisées pour le tourisme spirituel. En effet, d’après les chiffres de l’OMT, sur 90 millions de touristes se rendant chaque année dans l’Hexagone, 20 millions viennent pour de tels motifs.
Le pays détient en effet un palmarès de visites important, dont le haut lieu reste Notre-Dame-de-Paris avec 13 millions de visiteurs annuels. Puis viennent le Sacré-Coeur, Lourdes ou encore le Mont-Saint-Michel. Derrière ces édifices reconnus mondialement, se cachent d’autres lieux tout aussi recherchés à l’échelle locale. À ce titre, un prêtre originaire des Alpes-Maritimes a développé récemment une application, « Nessia » ou “voyage en hébreu », qui recense près de 600 églises dans le département. Cette initiative inédite doit permettre aux touristes de trouver une église à visiter ou pour les fidèles de contacter une paroisse.
Des solutions technologiques pour réguler l’overtourisme dans les lieux de culte
Mais cet engouement dépasse plus largement la pratique religieuse, d’après Aurélie Pétour, chef de produit cluster “tourisme et spiritualité” chez Atout France. Elle précise : “De plus en plus de gens sont en quête de sens”. De la même manière, la part stricte de pèlerins diminue face à la désaffection de la pratique religieuse stricto sensu.
Depuis plusieurs années déjà, le tourisme spirituel fait face à une renaissance, parce qu’il gagne en amateurs, de plus en plus nombreux, et parce que ces amateurs participent au renouvellement de l’offre, notamment grâce à l’intégration des nouvelles technologies pour améliorer l’expérience de visite. Ainsi, au sein de son cluster Tourisme et spiritualité, Atout France accueille de plus en plus de partenaires et notamment des agences spécialisées. “Ce marché s’ouvre à de nouveaux acteurs”, complète Aurélie Pétour. Des destinations de pèlerinages, comme la Mecque ou Bethléem, font face à des flux massifs de visiteurs, désormais en partie régulés grâce à certains outils high-tech.
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